
Une comédie policière qui n’a pas froid aux yeux
C’est un meurtre… mais pas un crime parfait. La comédie policière Dernier coup de ciseaux, imaginée par Paul Pörtner, débarque dans sa version québécoise après avoir déjà séduit des foules ailleurs : plus de 3 500 représentations à Paris au cours des 13 dernières années, plus de 9 millions de spectateurs dans le monde, et un record Guinness de longévité aux États-Unis après 30 ans de succès. Pas mal pour une histoire qui commence dans… un salon de coiffure !
Québec à l’heure du mystère
Si vous croyez que les meurtriers passent l’été à se la couler douce au chalet, détrompez-vous. Dans Dernier coup de ciseaux, il y a un meurtre chaque soir. Cette production a déjà charmé le public de la capitale nationale durant trois étés consécutifs à guichets fermés, et elle s’installe maintenant à L’Espace St-Denis jusqu’au 21 septembre. L’occasion rêvée de vivre une enquête policière où vous êtes à la fois spectateur, enquêteur et, parfois, juge impitoyable. Bref, un Clue grandeur nature… mais avec plus de fous rires que de frayeurs.
Une distribution qui décoiffe
La version québécoise peut compter sur une équipe qui a du mordant et un sens comique affûté. Charles-Étienne Beaulne, Emmanuel Bérard (qu’on peut voir aussi dans Stat), Ariane Bellavance-Fafard, Miguel Fontaine, Marie Michaud et Israël Gamache (propriétaire du salon de coiffure sur scène, et véritable étoile de la soirée par sa capacité à faire rire aux éclats) incarnent des policiers et des suspects hauts en couleur. Tous parviennent à surprendre, autant par leur jeu que par leur aisance à improviser face aux interventions parfois… farfelues du public.
Quatre suspects, mille incohérences
Dans ce salon de coiffure théâtral, on retrouve quatre suspects hauts en couleurs, chacun plus excentrique que l’autres. Leur point commun ? Tous auraient pu commettre l’irréparable. Mais attention : les incohérences s’accumulent et il appartient au public de démasquer les failles. Les spectateurs doivent donc scruter chaque détail, poser des questions et tenter de piéger les acteurs. Spoiler : ça finit presque toujours par un fou rire collectif.
Vous êtes le héros (ou presque)
Le charme de Dernier coup de ciseaux repose sur un ingrédient rare au théâtre : l’improvisation. Les spectateurs posent des questions et soulèvent des contradictions qui influencent le scénario car les comédiens doivent s’adapter et rebondir sans perdre le fil de l’enquête. Résultat : aucun soir ne ressemble au précédent. La fin n’est jamais écrite d’avance. C’est du théâtre d’été léger, mais dynamisé par une couche d’improvisation qui le propulse à un niveau de plaisir incomparable. On rit, on enquête, on soupçonne et on repart avec la satisfaction d’avoir, au moins pour un soir, joué au détective.
Verdict
Au final, assister à Dernier coup de ciseaux, c’est un peu comme plonger dans une enquête policière tout en profitant d’une comédie d’impro. C’est rafraîchissant, surprenant et terriblement efficace. Et puis avouons-le : on aime tous pointer du doigt quelqu’un et crier « C’est lui ! » sans risque de finir au poste.
Si vous cherchez un spectacle qui mélange mystère, humour et interaction, ne cherchez plus : courez voir Dernier coup de ciseaux à L’Espace St-Denis.
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