Merci, Merci Yan England d’avoir fait un film aussi choquant et réaliste. J’ai eu la chance de voir ce film qui montre la triste réalité de certains jeunes qui doivent supporter l’intimidation. J’espère sincèrement que ce film pourra apporter quelques discussions ou actions en famille.
1:54 nous plonge dans l’univers quotidien d’étudiants du secondaire dont certains vivent de l’intimidation. Le héros, Tim (Antoine Olivier Pilon) du film, ainsi que son meilleur ami (Robert Naylor) sont la cible d’un petit groupe de jeunes dont le meneur est Jeff (Lou-Pascal Tremblay).
Les scènes sont simples et efficaces. Le jeu des acteurs est percutant et tout aussi incroyable. Nous comprenons que la vie de ces deux jeunes est assez grise et que l’école est, pour eux, une bataille quotidienne. Ce drame psychologique raconte les défis que vivent non seulement les jeunes, mais aussi les parents qui sont pour la plupart impuissants face à ces événements.
La beauté de ce film est le réalisme. Nous voulons toujours que le héros de l’histoire remporte contre l’affreux et que celui-ci paie enfin pour tout sa méchanceté, malheureusement comme dans la réalité, ce n’est que très rarement le cas.
À plusieurs moments dans le film 1:54, je sentais les larmes et un mal de gorge d’inconfort m’envahir. J’ai été ému par le jeu des acteurs et leur détresse émotionnelle. J’ai peine à croire que certains jeunes vivent des moments semblables chaque jour et pourtant tout cela est bien réel.
Étant moi-même mère de deux enfants, j’ai réellement peur pour leur entrée à l’école. Vivre avec une situation comme cela est épouvantable. J’espère que ce film en fera réfléchir plus d’un et je conseille surtout aux parents d’aller le voir avec leurs enfants, car la fin du film peut très facilement ouvrir la porte à des conversations, et qui sait, sauver certains jeunes ou réveiller certaines brutes.
Pour un premier long-métrage, Yan England s’est mis la barre haute et à réellement « frapper dans là où ça fait mal ». Que des félicitations pour cette oeuvre cinématographique qui m’a laissé sous le choc et l’ébahissement.
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Texte écrit par : Laurence Laverdière
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